Le Diasec a été inventé en 1969 par le Suisse Heinz Sovilla-Brulhart.

Le Diasec a été développé pour être utilisé en combinaison avec le Cibachrome et les papiers photos Kodak et Fuji.
C'était la première fois qu'il était possible de protéger des tirages photographiques grâce à la combinaison de composants chimiques invisibles et d'une plaque de verre acrylique ou Plexiglas.
Plus tard, il fût possible d'utiliser le Diasec avec des papiers Fine-Art répondant à la norme ISO 9706 (qualité musée) et garantis stables plus de 200 ans.

Depuis plus de 50 ans, le Diasec est utilisé par des artistes photographes renommés :

L'Italien Massimo Vitali est l'un des premiers a avoir utilisé le Diasec. 

La photographie la plus chère au monde, "Rhein II" d'Andreas Gursky, est un Diasec monté dans un cadre en bois et a été vendue par Christie's à New York pour $ 4.338.500 (cf. illustration ci-contre).

Diasec s'avère être le produit photographique de la plus haute qualité.

Fort de ses 50 ans d'expérience, le Diasec garantit à vos œuvres photographiques une longévité inégalée.

Composants officiels et machines certifiées par Diasec :

• Ne décolore pas et résiste aux UV
• L'encollage Diasec est invisible et prévient l'apparition de bulles d'air
• N'attaque pas le média et l'image
• Assure un encollage durable
• Protège la chromie de l'œuvre 
• Ne dénature pas votre image en réduisant la réfraction de la lumière. Son herméticité garantit également une transparence de l'encollage.

Le Diasec protège votre image des poussières, des insectes, des moisissures.
Un encadrement supplémentaire n'est pas nécessaire mais est possible.
Le Diasec est très facile à entretenir.

Diasec est un des leaders du secteur de l'Art Photographique.

Contrefaçon avec colle double-face

Cette version d'un "Faux Diasec" utilise un adhésif double-face.
Cet adhésif se compose de 3 parties : un film PET avec de part et d'autre de celui-ci une couche de colle. C'est avec ce film adhésif que sont assemblés tirage et plaque de Plexi.

L'un des principaux souci avec cette méthode est le manque d'étanchéité entre ce film adhésif, l'image et le Plexiglas. De ce fait, le risque d'apparition de bulles d'air et l'incrustation de poussières est quasi inévitable.
Un autre facteur est la différence de tension entre le film PET et les couches de colle. La dilatation et la contraction des matériaux inhérents au conditions d'exposition (température, humidité, etc.) provoquent à moyen terme l'apparition de bulles d'air dues au décollement des différents composants.
Cet adhésif double-face possède également 2 autres inconvénients majeurs :
il n'est pas totalement transparent et rend l'image plus terne, comme voilée, et il jaunit dans le temps.

Ces "Faux Diasec" ne sont généralement pas garantis plus de 2-3 ans.
Ils n'ont aucune valeur artistique et leur longévité est très limitée.

Une autre version du "Faux Diasec" utilise une impression directe à encres UV. L'image est reproduite en miroir à même la plaque de plexi avec une couche supplémentaire d'encre blanche pour opacifier l'image, les encres UV étant partiellement translucides.
Une encre UV est immédiatement polymérisée au passage d'une lampe à rayons UV. La plupart des imprimantes UV utilisent des lampes inadaptées ou mal réglées, l'encre n'est alors que partiellement polymérisée et risque de se détacher. Surtout aux bords.
Une plaque de Plexiglas ou de Dibond est ensuite collée au dos pour ressembler à un Diasec. Cette plaque finira éventuellement par se détacher, les encres UV et la colle étant incompatibles.
Une impression UV est imprimée par bandes de quelques centimètres. Souvent ces bandes peuvent se chevaucher et créer de petites lignes plus denses qui strient l'image.
Les imprimantes UV sont avant tout des machines industrielles et non artistiques. Leur rendu est de fait moins qualitatif qu'une imprimante jet d'encre Fine-Art.

Ces "Faux Diasec" ne sont généralement pas garantis plus de 2-3 ans.
Ils n'ont aucune valeur artistique et leur longévité est très limitée.